Au terme d’une campagne présidentielle atypique, menée dans un contexte post-Covid puis sur fond de conflit en Ukraine, les électeurs sont invités à se rendre aux urnes les 10 et 24 avril pour désigner le prochain président de la République. Poussée de l’inflation oblige, la thématique du pouvoir d’achat a occupé une place prépondérante dans les débats. Impôts, retraite, immobilier, transmission…Les 12 prétendants à la fonction suprême ont égrené, dans leurs programmés, toute une série de mesures en faveur des finances personnelles des Français. Tour d’horizon.

Sans surprise, aucun candidat ne propose ouvertement d’alourdir la fiscalité des revenus, à l’heure où le pouvoir d’achat s’est imposé comme l’un des principaux thèmes de la campagne. Cela n’a pas empêché Philippe Poutou de proposer, au risque de contrevenir à la Constitution, un taux d’imposition de 100 % pour les revenus au-delà de cinq Smic. Plus globalement, l’ambition générale est de refondre le barème de l’impôt à gauche, afin de le rendre plus progressif (Mélenchon, Jadot, Poutou), pour alléger au profit des classes populaires et l’alourdir pour les plus aisés, alors qu’Anne Hidalgo n’entend pas y toucher.

Instrument de redistribution des richesses, l’impôt est aussi couramment utilisé pour redonner du pouvoir d’achat, ce qu’Emmanuel Macron a fait durant son quinquennat en baissant le taux de la première tranche de 14 à 11 %, pour alléger Lire la suite …